mardi 31 janvier 2017

Jean Vuarnet


Le 2 janvier 2017 est mort Jean Vuarnet, le champion de ski français à Sallanches en Haute Savoie.
Jean Vuarnet est né en 1933 en Tunisie. Sa famille s'installe définitivement à Morzine alors qu'il n'a qu'un an, son père était le médecin de Morzine ."C'est là que j'ai découvert le ski. Pour moi c'était un jeu. Mon père a vite compris que j'y prenais vraiment plaisir et que ça pourrait nuire à mes études. Du coup, il m'a envoyé en pension à Paris, où je suis resté jusqu'au bac. Mais j'avais droit à ma récompense quand je revenais pendant les vacances : faire du ski.  En fait, je suis venu à la compétition par le ski universitaire. Je poursuivais à cette époque des études de médecine, puis de droit. Mais je n'étais pas franchement doué ni pour l'une ni pour l'autre. En revanche, pour le ski, le déclic est peut-être venu lors des premiers championnats universitaires auxquels j'ai participé : j'ai tout raflé !" dit-il dans une interview donnée au Messager.
Source: Vuarnet.fr
Il remporte la médaille d'or en descente aux Jeux olympiques de 1960, qui faisaient également office de championnat du monde cette année-là. Il est le premier skieur sacré avec des skis métalliques Rossignol et avec la position révolutionnaire de recherche de vitesse (dite de l'œuf) qu'il a inventée et mise au point avec son entraîneur Georges Joubert. Jean Vuarnet donne son nom à une marque de lunette, créant ainsi une marque de renommée internationale.
Président de l'office de tourisme d'Avoriaz, dont il est l'initiateur en 1966, il permet l'extension du domaine skiable et crée le domaine skiable franco-suisse des Porte du soleil. Avoriaz se situe au centre de cet immense domaine skiable.En 1994 la femme de Jean Vuarnet ,Edith Bonlieu  et son fils cadet Patrick décèdent dans le massacre de la secte de l'Ordre du temple solaire. Il écrit également un livre "Lettre à ceux qui ont tué ma femme et mon fils". La place du téléphérique d'Avoriaz lui est dédiée "Place Jean Vuarnet" .
                        Source: le figaro.fr
Amélie Lanvers, 5°3

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