mardi 19 décembre 2017

La persécution des Rohingyas

Les Rohingyas sont un groupe ethnique vivant principalement dans le nord de l’État d'Arakan, au sud-ouest de la Birmanie. Ils parlent le rohingya, une langue indo-européenne et pratiquent la religion musulmane dans un pays majoritairement bouddhiste.
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Il y a eu plusieurs conflits importants entre bouddhistes et musulmans en Arakan (une région de Birmanie) après la Seconde Guerre mondiale, dans les années 1980-90, et depuis 2012. 
Les militaires birmans au pouvoir ont mené la chasse aux illégaux, aux migrants, aux étrangers. L'armée birmane a ainsi, de façon très brutale, mené des opérations afin de persécuter les Rohingyas pour les pousser) à fuir.
Les musulmans d'Arakan vivent dans des conditions très difficiles. 
L'islam est perçu comme une religion étrangère en Birmanie, parce que les musulmans sont en majorité les descendants de migrants indiens venus à l'époque coloniale. Les Birmans perçoivent l'islam comme une religion étrangère, conquérante. Les populations bouddhistes ont peur et sont persuadées que les musulmans sont tous terroristes. La religion bouddhiste est également extrêmement puissante depuis quelques années en Birmanie. 
Les moines ont une grande influence et certains appellent à la haine contre les musulmans, comme le moine bouddhiste Ashin Wirathu (qui apparaît dans le documentaire "le vénérable W" de Barbet Schroeder sorti en 2016).



En octobre 2016, et ces derniers mois, face aux persécutions, des rebelles musulmans armés (parmi les Rohingyas) ont attaqué des postes-frontière et différents bâtiments qui représentent l'autorité politique birmane. Ils veulent une autonomie de l'Arakan et sont qualifiés de terroristes par l’État birman.
Face à ces attaques, l'armée birmane a tiré sur tout ce qui bouge, poussant ainsi des dizaines de milliers de Rohingyas à fuir. On dit qu'ils sont en exil.
Les populations non musulmanes se sont réfugiées surtout dans le sud de l'Arakan. Les populations musulmanes rohingyas, elles, se sont réfugiées dans le nord, côté Bangladesh, un pays très pauvre à majorité musulmane. Les réfugiés vivent aujourd'hui dans des camps, dans de mauvaises conditions.
Jusqu'à présent, le Bangladesh les accueille mais il demande une aide internationale et le retour des réfugiés chez eux.
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La premier ministre birmane, Aung San Suu Kyi, a beaucoup déçu la communauté internationale car elle est lauréate du prix Nobel de la paix et beaucoup s'attendaient a ce qu'elle défende les Rohingyas. En réalité, on se rend compte que les moines et l'armée a plus de pouvoir qu'elle en Birmanie.


                                                                                                                                      Gurret Louise 5°4

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